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Jérusalem

Ville historique. Jérusalem est à la fois un musée en plein air et une cité moderne. Population  : 633 700 habitants. En arabe, al-Quds), capitale déclarée d'Israël (non reconnue par la communauté internationale) et principale ville du pays, capitale de la Judée.

Historique de la ville/ développement 

Géographie 

Economie

Transport 

Ecologie et environnement 

Principaux défi pour la ville

 

 

 

Historique de la ville/ développement

 

Le site de Jérusalem fut habité dès la préhistoire. Les premiers habitants en furent chassés entre 5000 et 4000 av. J.-C., par un peuple appelé les Cananéens dans l'Ancien Testament. Les envahisseurs, un peuple de différentes composantes où les Jébuséens dominaient, tombèrent sous la domination égyptienne au XVe siècle av. J.-C., au cours des conquêtes du roi Thoutmosis III. Puis, en 1250 environ av. J.-C., les Hébreux commencèrent la conquête de Canaan. Pourtant, Jérusalem, abritée derrière de remarquables fortifications, ne tomba que deux cents ans plus tard, lorsque David s'en empara quelques années après avoir reçu l'onction et avoir été sacré roi d'Israël.

 

Selon l'Ancien Testament, David décida de faire de Jérusalem sa résidence et la capitale de son pays. Le nouveau roi y fit apporter l'arche d'Alliance depuis Qiryat Ye'crim (Lieu saint de l'époque, à l'ouest de Jérusalem) et l'installa dans un tabernacle neuf. Il fit bâtir un nouveau palais et renforça les fortifications de la ville. Le fils et successeur de David, Salomon, poursuivit le développement de la ville. Il fit construire une muraille et de nombreux bâtiments d'une splendeur inconnue jusqu'alors en Israël : le Temple et le nouveau palais royal, entouré d'un mur. Le palais, érigé sur des terrasses successives, comprenait une maison, construite avec des poutres de cèdre et des piliers apportés des forêts du Liban, une salle du trône, des appartements princiers et une prison. Surélevés par rapport au nouveau palais, les cours et les bâtiments du Temple furent construits en cèdre et en pierre. Dans la cour se trouvait l'autel des sacrifices et une « mer en fusion » ou réservoir à eau en bronze.

mur des lamentations

Selon l'Ancien Testament, David décida de faire de Jérusalem sa résidence et la capitale de son pays. Le nouveau roi y fit apporter l'arche d'Alliance depuis Qiryat Ye'crim (Lieu saint de l'époque, à l'ouest de Jérusalem) et l'installa dans un tabernacle neuf. Il fit bâtir un nouveau palais et renforça les fortifications de la ville. Le fils et successeur de David, Salomon, poursuivit le développement de la ville. Il fit construire une muraille et de nombreux bâtiments d'une splendeur inconnue jusqu'alors en Israël : le Temple et le nouveau palais royal, entouré d'un mur. Le palais, érigé sur des terrasses successives, comprenait une maison, construite avec des poutres de cèdre et des piliers apportés des forêts du Liban, une salle du trône, des appartements princiers et une prison. Surélevés par rapport au nouveau palais, les cours et les bâtiments du Temple furent construits en cèdre et en pierre. Dans la cour se trouvait l'autel des sacrifices et une « mer en fusion » ou réservoir à eau en bronze.

Jérusalem poursuivit son expansion après le règne de Salomon jusqu'à ce que les dix tribus du nord d'Israël se dégagent de la souveraineté de la maison de David pour former le royaume d'Israël. La ville, désormais capitale des tribus de Juda et Benjamin, déclina fortement. Menacée pendant deux siècles par des sièges et des expéditions militaires, ce n'est que sous les règnes du roi Uzziah de Judée (783-742 av. J.-C.) et de son fils Jotham (742-735 av. J.-C.) que la ville put retrouver son prestige ancien. De cette période à l'ascension de la puissante famille Maccabée, environ six siècles plus tard, l'histoire de Jérusalem se confond étroitement avec celle du peuple juif. Sous les Maccabées, Jérusalem entra dans une ère de prospérité sans précédent et devint la Ville sainte du judaïsme et le grand lieu de pèlerinage du monde juif.

La conquête de Jérusalem par les Romains, sous le général Pompée le Grand, en 63 av. J.-C., n'entraîna pas de dégâts matériels importants. La ville atteignit sa plus grande prospérité sous le règne de Hérode le Grand, reconnu roi des Juifs par les Romains. En plus d'une reconstruction somptueuse et coûteuse du Temple, le roi Hérode entreprit la construction d'un nouveau palais, à l'ouest de la ville, d'un hippodrome, d'un théâtre et d'un réservoir important. Moins d'un siècle plus tard, pourtant, pendant une rébellion juive contre l'autorité romaine, Titus, fils de l'empereur romain Vespasien, prit et rasa la ville en 70 apr. J.-C. Seuls quelques vestiges des fortifications à l'ouest demeurèrent.

En 130 apr. J.-C., l'empereur romain Hadrien visita Jérusalem, pour la plus grande partie en ruines, et commença sa reconstruction. L'insurrection désespérée des juifs, menée par Simon Bar Kocheba contre les Romains entre 132 et 135, décida l'empereur à faire de Jérusalem une ville vidée de son sens religieux et d'en interdire l'accès aux juifs. La nouvelle ville reçut le nom d'Aelia Capitolina. Son mur d'enceinte fut construit sur le tracé de l'ancienne muraille, excepté au sud, où une partie importante de la ville initiale fut rasée.

On sait peu de chose sur l'histoire de la ville entre l'époque de Hadrien et celle de l'empereur romain Constantin le Grand, sous lequel le christianisme devint religion impériale (313). La proportion de chrétiens dans la population de Jérusalem augmenta progressivement et les pèlerins affluèrent dans la ville. L'église du Saint-Sépulcre fut édifiée sur ordre de Constantin, puis, au siècle suivant, l'église de Saint-Étienne, au nord de la ville, fut construite par l'impératrice d'Orient Eudoxie, qui fit également rebâtir la muraille sud de la ville et la grande église de Sainte-Marie, sur la colline du Temple.

La ville chrétienne, après avoir été prise par les Perses, sous le règne de Khosro II en 614, reprise par l'empereur byzantin Heraclius en 628 échut, en 637, aux musulmans sous le califat d'Omar Ier. Un sanctuaire, le dôme du Rocher, fut élevé au-dessus du rocher réputé être le lieu de l'autel du Temple de Salomon. Les chrétiens furent traités avec indulgence, mais lorsque les califes égyptiens fatimides prirent Jérusalem en 969, leur situation devint plus précaire. Les Turcs Seldjoukides firent la conquête de la ville en 1078. La destruction de l'église du Saint-Sépulcre fut l'un des motifs des croisades. En 1099, les croisés, commandés par le Français Godefroi de Bouillon, prirent la ville et massacrèrent un grand nombre de ses habitants. Jérusalem devint de nouveau une ville chrétienne et la capitale d'un royaume chrétien jusqu'à sa prise, en 1187, par le chef musulman Saladin. Cette nouvelle conquête mit pratiquement fin à l'administration chrétienne. Au XIIIe siècle, Jérusalem fut occupée par les mamelouks égyptiens et perdit progressivement son importance jusqu'au XIXe siècle.

église dans la ville

Pendant ces siècles toutefois, de nombreux juifs, fuyant la persécution en Europe, revinrent à Jérusalem. À la fin du XIXe siècle, ils étaient devenus majoritaires dans la population. La ville fut prise par les forces britanniques en 1917 et fut administrée, de 1922 à 1948, dans le cadre du mandat britannique en Palestine. Après la création de l'État d'Israël, en 1948, Jérusalem devint le lieu d'âpres combats entre Juifs et Arabes. L'Assemblée générale des Nations Unies, dans son projet du 29 novembre 1947, avait proposé que Jérusalem et ses environs soient déclarés enclave internationale. L'objectif était de garantir un libre accès à tous les groupes religieux aux lieux saints de la ville. Cependant, au printemps de 1948, les armées israélienne et jordanienne s'emparèrent successivement de Jérusalem. Israël occupa la partie ouest de la ville, où se trouvent les quartiers modernes résidentiels et d'affaires, et la Jordanie, la partie est, comprenant la vieille ville. Les forces israéliennes contrôlaient, en outre, un couloir d'accès sur la côte, s'étendant jusqu'à Tel-Aviv-Jaffa. L'armistice signé le 3 avril 1949 entérina cette division de la ville entre les deux États rivaux. En 1950, la ville nouvelle devint la capitale d'Israël. Au cours de la guerre des Six Jours, en juin 1967, les forces israéliennes s'emparèrent de la vieille ville et la Knesset décréta unilatéralement la réunification de la ville entière. Cette réunification fut confirmée par la Knesset en 1980, lorsque la ville fut déclarée « capitale éternelle » d'Israël.

Habitat moderne dans la ville

La ville de Jérusalem s'est développée autour du noyau de la vieille ville, entourée de murailles percées de portes, vestiges des constructions ottomanes du XVIe siècle, divisée en quartiers arménien, chrétien, juif et musulman. Le quartier chrétien, au nord-ouest, où se trouve la porte Neuve, est limitrophe de la porte de Jaffa, dans le quartier arménien au sud-ouest, et de la porte de Damas, dans le quartier musulman au nord. Dans le quartier musulman, partie nord-est de la vieille ville, se trouve la porte d'Hérode, la porte de Saint-Étienne et la porte Dorée, à l'est de laquelle se situent le mont des Oliviers et le jardin de Gethsémani. Le quartier juif, au sud-est, est fermé par la porte de Sion, qui ouvre sur le mont Sion et la tombe du roi David. Dans le même quartier se trouve la porte Double. La vieille ville représente pour les chrétiens le lieu sacré où Jésus-Christ vécut ses derniers jours sur Terre. Elle est sacrée pour les juifs en tant que symbole historique de la patrie juive et capitale du premier royaume juif. Elle l'est également pour les musulmans en tant que point de départ de l'ascension au ciel du prophète Mahomet. Tout autour de la vieille ville se trouve la ville nouvelle, qui s'est développée à partir du milieu du XIXe siècle. Elle s'étend sur les collines environnantes jusqu'aux cités-jardins, puis au désert. Ses larges avenues et ses immeubles modernes d'habitations et de bureaux contrastent avec les ruelles étroites et les bâtiments souvent vétustes de la vieille ville. C'est dans cette partie moderne de la ville que se trouvent les bâtiments de la Knesset, le Parlement israélien et les ministères, et que se concentre l'essentiel de la population juive de Jérusalem.

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Géographie

 

Située dans les monts de Judée, à une altitude de 745 m, Jérusalem est bâtie sur un relief escarpé modelé par le Cédron; la rivière a façonné l'étroite chaîne du mont Scopus (818 m) et le mont des Oliviers (808 m). La ville s'étend sur 20 000 ha. Du fait de l'altitude, l'air y est exceptionnellement pur et sec.

plan de la vieille ville (source microsoft)

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Economie

Centre administratif et religieux, la ville possède quelques industries, cantonnées dans ses faubourgs, et tire l'essentiel de ses recettes du tourisme, notamment des pèlerinages chrétiens ; en effet, ville sainte de trois religions, le judaïsme, le christianisme et l'islam, Jérusalem, dotée d'une atmosphère unique, est chargée d'histoire et de symboles.

Lieu de rencontre des trois principales religions monothéistes, Jérusalem possède un patrimoine artistique et architectural exceptionnel. Pour les juifs, c'est avant tout le Mur des Lamentations, unique vestige de la muraille ouest du grand Temple, construit par Hérode le Grand, qui donne à la ville sa valeur religieuse. Les fouilles archéologiques ont par ailleurs mis au jour plusieurs nécropoles juives et le tombeau de la famille d'Hérode. Pour les chrétiens ce sont des lieux tels que le mont des Oliviers, l'église du Saint-Sépulcre, bâtie au-dessus de la basilique du IVe siècle, elle-même érigée au-dessus de l'emplacement du tombeau traditionnel du Christ, le tombeau des Prophètes ou encore le tombeau de la Vierge Marie, qui font de Jérusalem un lieu saint. Pour les musulmans, ce sont le dôme du Rocher, également appelé mosquée d'Omar, bâti sur le mont Moriah, lieu supposé de l'ascension au ciel de Mahomet et la mosquée al-Aqsa, l'un des sanctuaires les plus sacrés de l'islam. La ville compte aussi la Citadelle, construction du XIVe siècle, occupant le site de la forteresse d'Hérode, des vestiges de l'époque romaine et, dans sa partie nouvelle, de nombreux sites intéressants : musée archéologique, musée d'Israël, musée islamique, l'université hébraïque (1918), de nombreuses synagogues, églises et mosquées.

 

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 Transport

 

Essentiellement déservis par des bus et des taxis collectifs.

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Ecologie et environnement

 La villle controle son environnement,

 

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Principaux défi pour la ville

 

L’entente à Jérusalem entre les israélien et les palestiniens.

L’approvisionnement en eau de la ville.

La préservation du patrimoine.

 

« Pour les juifs, Jérusalem demeure un pôle d'attraction lié au souvenir nostalgique du Temple que fit édifier, au xe siècle av. J.-C., le roi d'Israël Salomon pour abriter l'arche d'alliance contenant les Tables de la Loi. Entièrement détruit en 586 av. J.-C., reconstruit en 515 av. J.-C., le Temple a été incendié en 70 apr. J.-C., au cours de la grande révolte des juifs contre Rome.
Au Moyen Age, il ne subsiste de l'ancien édifice que quelques assises de pierres du mur d'enceinte, dit « mur des Lamentations », datant de l'époque du roi Hérode (73-4 av. J. C.). Au xiie siècle, la plupart des juifs aspirent à aller au moins une fois dans leur vie à Jérusalem, pour entrer en contact avec les milieux juifs, culturellement plus avancés qu'en Occident musulman ou chrétien.
Pour les chrétiens d'Occident, Jérusalem a une aura spirituelle incomparable. La ville entière est une relique, le berceau du christianisme, où Jésus prêcha et mourut. Elle est pour eux le but de pèlerinages depuis le ive siècle. A Jérusalem, le pèlerin cherche à s'identifier au Christ en visitant les sites où Jésus a prêché, guéri, souffert.
Le Saint-Sépulcre, construit sous le règne de Constantin pour protéger le tombeau du Christ, a été l'objet des travaux les plus importants. Le sanctuaire, édifié par la mère de Constantin, Hélène, était composé de trois parties : une basilique longue de près de 50 mètres, large de cinq nefs ; une chapelle à deux étages qui gardait, enchâssée dans le marbre, la roche du Calvaire ; enfin, un édifice en forme de temple contenant le tombeau de Jésus. Après la prise de Jérusalem par les Arabes, en 638, le culte s'y est maintenu, sous direction byzantine. En 1009, le calife Al-Hakim le fit détruire.
L'église circulaire que découvrent les croisés lors de la prise de Jérusalem, en 1099, n'est donc pas celle de Constantin ; elle a été construite par l'empereur byzantin Constantin IX, avec l'autorisation musulmane, entre 1042 et 1048. Entre 1100 et 1150 s'y ajoutent de nombreuses chapelles de style roman, qui donnent au Sépulcre un aspect médiéval et occidental.

Autre lieu saint : Sainte-Marie-du-Mont-Sion, au sud, hors les murs, où se tint, dit--on, la dernière Cène (repas) précédant l'arrestation de Jésus mais aussi où Jésus apparut à ses disciples après la Résurrection. Au sud-est, vers le mont des Oliviers, les pèlerins vont se recueillir dans le jardin de Gethsémani (où Jésus pria et transpira du sang et de l'eau au moment où il accepta le sacrifice suprême) ainsi que sur le tombeau de la Vierge Marie.
Signalons enfin le Chemin de croix qui, au xiie siècle, suit le parcours supposé du Christ depuis le lieu de sa condamnation et de sa flagellation par Pilate jusqu'au Calvaire, au Saint-Sépulcre.
Pour les musulmans, Jérusalem est la troisième ville sainte, loin derrière La Mecque et Médine. Sous la conduite de l'archange Gabriel, le Prophète, monté sur son cheval Al-Buraq, aurait effectué en une seule nuit le voyage du sanctuaire de La Mecque à Jérusalem. Là, depuis le mont Moriah (l'esplanade de l'ancien Temple), il est monté au septième ciel, laissant l'empreinte de son pied sur la roche du sacrifice d'Abraham, avant d'être ramené sur sa couche.
A cet emplacement, les musulmans ont élevé la Coupole du Rocher, de plan octogonal, qui protège le rocher sacré : bâtie à partir de 691, elle a été transformée en église par les Templiers en 1142, avant qu'en 1189 Saladin ne refasse de la Coupole une mosquée. C'est aussi dans les premières années du viiie siècle que la grande mosquée Al-Aqsa (« la Lointaine ») a été édifiée selon un plan basilical, également sur l'esplanade du Temple. Au temps de la première croisade, assimilée à l'ancien Temple d'Israël, elle devient la résidence des rois de Jérusalem. « 

 

La question du mur, dernier attentats dans la ville sainte. source lefigaro.fr

"Au moins sept morts dans un attentat suicide à Jérusalem
Au moins sept personnes ont été tuées dimanche dans un attentat suicide dans un autobus à Jérusalem-ouest, à la veille de la première audience de la Cour Internationale de Justice de la Haye sur la ligne de séparation en Cisjordanie, selon un dernier bilan fourni à la mi-journée.
Avec AFP
[22 février 2004]

Un porte-parole du Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix Rouge, a de son côté indiqué qu'au moins 62 personnes avaient été blessées dans cet attentat, qui n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.

Selon ce porte-parole, parmi ces blessés, 11 sont grièvement atteints.

«L'autobus de la ligne 14 était bondé et l'explosion s'est produite dans l'autobus», a précisé le commandant de la police du district de Jérusalem, Micky Lévy.
«C'est un attentat suicide, c'est sûr et certain», a pour sa part indiqué le porte-parole de la police israélienne Gil Kleiman.

L'attentat a eu lieu au centre de la partie occidentale de Jérusalem, à quelques centaines de mètres des remparts de la Vieille ville. L'autobus a été ravagé par l'explosion. Le toit du véhicule était bombé par le souffle, tandis que le pare-brise a éclaté.
L'attentat s'est produit alors que la CIJ qui siège à la Haye, au Pays-Bas, devait se réunir lundi à la demande de l'Assemblée générale de l'Onu pour se prononcer sur la légalité de la barrière de séparation qu'Israël construit en Cisjordanie et autour de Jérusalem pour empêcher l'infiltration de kamikazes palestiniens.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Sylvan Shalom a estimé que l'attentat justifiait la construction de cette «clôture de sécurité».
«Cet attentat prouve combien la construction d'une clôture de sécurité est indispensable, là où il n'y a pas de clôture, c'est l'horreur, là où la clôture a été construite les résultats sont clairs et nets», a affirmé M. Shalom à la radio militaire.

«C'est pourquoi nous allons continuer à construire cette clôture car elle sauve des vies», a ajouté M. Shalom.
Le premier ministre palestinien Ahmad Qoreï a condamné l'attentat. «Le gouvernement palestinien met l'accent sur le fait qu'il faut mettre un terme à de tels actes parce qu'ils servent de prétextes à Israël pour poursuivre la construction du mur, les assassinats et les raids contre les civils palestiniens», a-t-il indiqué dans un communiqué.

Les attentats suicides ont coûté la vie à des centaines de civils israéliens depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000.
«Je regrette que la construction de la clôture de sécurité n'ait pas encore été achevée autour de Jérusalem, car elle aurait peut-être empêché ce nouvel attentat», a déclaré pour sa part le maire de Jérusalem, Uri Lupolianski, à la radio publique.

L'envoyé spécial de l'Onu au Proche-Orient Terje Roed-Larsen a lui aussi condamné l'attentat.
«Mes pensées vont d'abord aux victimes et à leurs familles. Il s'agit d'un crime de guerre et nous appelons l'Autorité palestinienne à empêcher de tels actes de terrorisme, et à arrêter et juger leurs auteurs», a affirmé M. Roed-Larsen.



Le dernier attentat suicide remontait au 29 janvier lorsqu'un kamikaze palestinien s'était fait exploser dans un autobus au centre de Jérusalem-ouest près de la résidence du Premier ministre Ariel Sharon, tuant 10 passagers.
Il s'agissait du premier attentat suicide en Israël en 2004." source lefigaro.fr

 

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