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Hong Kong

En chinois, Xianggang ou Hsiang-Kiang, « Port parfumé », région sous administration spéciale de la République populaire de Chine, située dans le sud du pays, à l’est de l’embouchure du Xi jiang. Limitée au nord par la province chinoise du Guangdong, elle est bordée à l’est, au sud et à l’ouest par la mer de Chine méridionale. Composée d’un chapelet d’îles au sud et d’un secteur continental au nord, Hong Kong s’étend, au total, sur une faible superficie (1 045 km2). Sa capitale est Victoria.

Dernière colonie de la Couronne britannique en Asie, Hong Kong est, depuis le 1er juillet 1997, de nouveau rattachée à la Chine, en vertu de la Déclaration conjointe sino-britannique de 1984.

Historique de la ville/ développement 

Géographie 

Economie  

Transport 

Ecologie et environnement 

Principaux défi pour la ville

 

 

 

 

Historique de la ville/ développement

 

Les Chinois sont les premiers habitants de la région de Hong Kong au IIe millénaire av. J.-C. Théâtre des derniers combats entre la dynastie Ming et la dynastie Qing au XVIIe siècle, la zone abrite une petite communauté de pêcheurs et constitue un refuge pour les pirates et les trafiquants d’opium, jusqu’à l’arrivée des Britanniques.

Le Royaume-Uni fait de l’île sa base navale pendant les guerres de l’Opium avec la Chine. En vertu du traité de Nankin en 1842, qui met fin à la première guerre de l’Opium, l’île de Hong Kong est cédée à perpétuité au Royaume-Uni. C’est à partir de cette date que Hong Kong commence à développer son rôle de port stratégique. À la suite de la deuxième guerre de l’Opium, en 1860, c’est au tour de Kowloon et de l’île de Stonecutters d’être cédées aux Britanniques, puis enfin aux Nouveaux Territoires en 1898, pour un bail de 99 ans. Hong Kong devient l’asile des exilés politiques de la Chine continentale, après la formation de la République chinoise en 1912.

Lorsque le Japon envahit la Mandchourie en 1932 et qu’une guerre ouverte éclate en 1937, la Chine se tourne vers le Royaume-Uni et les autres nations européennes pour s’approvisionner en armes. Les relations diplomatiques entre Chinois et Britanniques de Hong Kong se détendent alors. Tout au long de l’année 1937, des centaines de milliers de Chinois viennent trouver refuge à Hong Kong. Pendant ce temps, le Royaume-Uni entreprend de renforcer les défenses de la colonie.

fète dans la ville

Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, l’économie de Hong Kong, déjà gravement affectée par le conflit sino-japonais, se détériore encore. La menace de l’agression japonaise se précise de jour en jour. L’aviation japonaise bombarde Kowloon le 8 décembre 1941, et l’armée de terre déloge les troupes britanniques de Kowloon et des Nouveaux Territoires. Les Britanniques se rendent le 25 décembre. Après avoir occupé Hong Kong, les Japonais transforment le territoire en un bastion militaire et un poste de ravitaillement en vue de leurs futures campagnes en Extrême-Orient. Toutefois, leurs opérations sont largement entravées par les sous-marins et les bombardiers américains. Les Britanniques peuvent rentrer dans Hong Kong au lendemain de la reddition inconditionnelle du Japon, le 14 août 1945.

 

Le territoire retrouve rapidement son statut de grand centre de commerce d’Extrême-Orient. Mais la guerre civile qui oppose en Chine nationalistes et communistes provoque de nombreux bouleversements économiques. Une fois encore, des centaines de milliers de Chinois trouvent refuge dans la colonie avant et après la victoire des communistes de 1949. Victime du blocus économique imposé par les États-Unis à la Chine communiste en 1950 lors de la guerre de Corée, l’activité commerciale de Hong Kong décline. La colonie doit puiser dans ses propres ressources pour développer de nouvelles industries.

Les milliers de nouveaux arrivants chinois constituent non seulement la main-d’œuvre, mais aussi le capital, nécessaires à la rapide croissance de l’industrie légère de transformation au cours des décennies cinquante et soixante. C’est à cette époque également que les mesures fiscales libérales du gouvernement de Hong Kong attirent les investissements étrangers. Le boom économique qui en résulte fait de Hong Kong la zone la plus riche et la plus productive d’Asie.

Cependant, la politique des bas salaires, favorable dans un premier temps à la prospérité, provoque un mécontentement social. De violentes émeutes éclatent durant le printemps et l’été 1967, attisées par les sympathisants de la révolution culturelle en Chine populaire, et menaçant provisoirement la stabilité politique de la colonie. Le gouvernement y répond en légiférant sur les conditions de travail, en multipliant la construction d’habitations à bas loyer et en investissant dans les chantiers publics. Ainsi, dès 1970, la stabilité règne à nouveau.

Au milieu des années soixante-dix, le flot de réfugiés de Chine populaire s’accentue. Les relations restent cependant courtoises, et les liens économiques avec la Chine atteignent leur apogée avec la création d’une série de sociétés en joint-venture (sociétés mixtes) au début des années quatre-vingt. Alors que la croissance économique se poursuit et que Hong Kong jouit de la réputation de « dragon » économique de l’Asie, au début des années quatre-vingt, les réfugiés du Viêt Nam, appelés « boat people », commencent à affluer, mettant en péril l’équilibre démographique déjà précaire de Hong Kong.

Le bail britannique sur les Nouveaux Territoires arrivant à expiration en 1997, les discussions entre la Chine et le Royaume-Uni sur l’avenir de Hong Kong débutent en 1982. Les deux pays parviennent à un accord et signent à Pékin, en décembre 1984, une déclaration conjointe stipulant que tout le territoire de Hong Kong retournera sous la souveraineté de la Chine en 1997. En 1985, le Conseil législatif est étendu et les premières élections législatives indirectes sont organisées. Une commission est convoquée à Pékin, comprenant entre autres des représentants de Hong Kong, en vue de rédiger la Loi de base (Basic Law) devant régir Hong Kong après 1997.

Les premières ébauches de la Loi de base de Hong Kong sont publiées en 1988 et critiquées pour leur absence de garanties concernant la défense de la démocratie. En 1989, les travaux sur cette loi sont suspendus lors des événements de Tian'anmen. Le massacre qui suit provoque des manifestations de masse à Hong Kong. Le Royaume-Uni refuse d’envisager la renégociation de la déclaration conjointe, mais introduit un droit de résidence restreint s’appliquant, en particulier, aux chefs d’entreprise afin de « conserver la confiance » à Hong Kong jusqu’en 1997. En octobre 1989, le gouverneur dévoile les plans d’un gigantesque projet d’aéroport sur l’île de Lan Tao, dans l’intention non dissimulée de renforcer la confiance du territoire. La Loi de base, définitivement adoptée par le Congrès national du peuple à Pékin en avril 1990, permet d’élire au suffrage direct des membres du Conseil législatif sans attendre 1997. Le premier parti politique officiel de Hong Kong, l’United Democrats of Hong Kong, est alors créé par Martin Lee.

Les rapports entre la Chine et le Royaume-Uni au sujet de Hong Kong s’enveniment en 1991 en raison des conflits soulevés par le financement du projet d’aéroport, d’un budget de 20 milliards de dollars. Chris Patten, nommé gouverneur de Hong Kong en juillet 1992, présente un programme d’extension de la démocratie directe, propositions dénoncées par la Chine comme allant à l’encontre de tous les accords précédents.

Les projets de réformes sont adoptés par le Conseil exécutif en février 1993 et votés par le Conseil législatif au cours du premier semestre de 1994. Elles abaissent la majorité électorale de 21 à 18 ans, créent de nouvelles circonscriptions et remplacent le vote collectif par le vote individuel. La Chine annonce qu’elle annulera ces réformes et remplacera les conseils élus après 1997. L’accord sur le nouvel aéroport est finalement signé par la Chine et le Royaume-Uni en novembre 1994. Les relations entre les deux pays demeurent difficiles, mais les dirigeants chinois essaient de se montrer rassurants aux yeux de la communauté internationale sur l’avenir de Hong Kong. À partir du 1er juillet 1997, la Chine rétablit sa souveraineté sur le territoire de Hong Kong, après un siècle et demi de domination britannique. Tout en y prenant le contrôle politique, elle laisse une certaine latitude au particularisme local. Aux élections de mai 1998, visant à renouveler les 20 sièges du Conseil législatif pourvu démocratiquement, les partis démocrates recueillent 60 p. 100 des voix et obtiennent 14 sièges. Cependant, l’économie de l’ex-territoire britannique est touchée par la crise monétaire et financière asiatique : baisse de la Bourse, faillites, récession, chômage et menace sur la monnaie et sur sa parité avec le dollar. En 1999, la question de l’immigration des enfants nés de mariages entre Chinois de Hong Kong et Chinois de la Chine continentale conduit le gouvernement local à demander l’intervention des autorités de Pékin, ce qui contrevient aux accords passés et met en cause l’indépendance de la justice et, plus généralement, le statut du territoire.

Toutefois, de manière générale, l’attitude de Pékin envers l’île dissipe l’inquiétude des habitants de Hong Kong et conduit à la naissance d’un système bipartite constitué de partis démocrates et d’un parti favorable au régime communiste chinois. Le Parti démocrate, présidé par Martin Lee, remporte ainsi les élections législatives de septembre 2000. Avec 34,7 p. 100 des suffrages, il devance l'Alliance démocratique pour l'amélioration de Hong Kong (DAB) qui en recueille 29,6 p. 100. Le Parti démocrate est cependant en net recul par rapport aux précédentes législatives à l’issue desquelles il totalise plus de 42 p. 100 des voix, alors que le DAB, parti pro-Pékin, progresse de 4,4 points.

La culture chinoise domine la vie culturelle de Hong Kong au travers des cérémonies traditionnelles de la fête du Dragon, de la fête d’Automne et du Nouvel An chinois. Il faut cependant noter que, en raison de la diversité ethnique de ses habitants, la colonie a subi maintes influences, notamment britanniques, et est réputée pour son caractère cosmopolite. Hong Kong est à l’origine de la diffusion internationale de la culture populaire chinoise par le biais de ses films et de sa musique, ainsi que par la publication de livres et de magazines. C’est aussi un centre important pour les arts traditionnels, diffusés grâce à ses compagnies d’opéra cantonaises et à ses réseaux de vente d’objets d’art.

La liberté d’expression, garantie durant la tutelle britannique, a favorisé le développement d’une importante presse écrite, avec notamment la publication d’une cinquantaine de quotidiens en chinois.

Les deux langues officielles de Hong Kong sont l’anglais et le chinois ; l’anglais est la langue juridique et politique. Parmi les langues chinoises, le cantonais est la plus couramment pratiquée, mais d’autres dialectes, dont le mandarin, sont parlés par un grand nombre d’habitants.

La majorité de la population chinoise pratique un rite mêlé de bouddhisme, de taoïsme et de philosophie confucianiste, ce qui est courant dans la religion chinoise. Il y a aussi 500 000 chrétiens, surtout des catholiques, et environ 50 000 musulmans, auxquels s’ajoutent de petites communautés hindoues, juives et sikhs.

  

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Géographie

Hong Kong se divise en trois zones : l’île de Hong Kong (environ 80 km2) et les îlots avoisinants, séparés du continent par la baie de Victoria ; la péninsule continentale de Kowloon et l’île de Stonecutters ; les Nouveaux Territoires (New Territories), situés essentiellement sur le continent et sur l’île de Lan Tao. Le territoire s’étend en partie sur le delta du Xi jiang. La région est très vallonnée. Les principaux reliefs se trouvent dans les terres continentales des Nouveaux Territoires. Le point culminant se situe au sommet du Tai Mo shan, à 957 m d’altitude. La Sham chun forme la frontière avec la Chine.

Nouveaux territoires

 

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Economie

 

Hong Kong est devenue, sous l’administration britannique, un des pivots de l’économie mondiale capitaliste. Après la Seconde Guerre mondiale, Hong Kong a développé son rôle traditionnel d’entrepôt et opéré de nombreux investissements dans l’industrie. Elle a connu une croissance économique fulgurante et s’est progressivement imposée comme un pôle industriel, commercial et financier mondial. Accolée à la zone économique spéciale chinoise de Shenzen et passage obligé d’un grand nombre d’importations et d’investissements en Chine populaire, Hong Kong a progressivement augmenté ses investissements économiques en Chine, alors que l’économie du géant communiste était en pleine expansion et que la date de la rétrocession à la Chine (1997) approchait.

En 1995, son produit intérieur brut (PIB) atteignait 151,3 milliards de dollars (contre 33,1 milliards en 1985), soit le quart de celui de la Chine. Hong Kong est l’une des régions les plus riches de la planète. Son PIB par habitant est l’un des plus élevés du monde (5e rang). Son économie, très dynamique, est largement ouverte sur la zone Pacifique, désormais la première zone économique du monde. Sa capitalisation boursière s’élevait, fin 1995, à 304 milliards de dollars (soit six fois celle de la France). Les performances économiques de Hong Kong semblent devoir jouer en sa faveur. Il est prévu, en effet, que Hong Kong demeure sous régime capitaliste après son retour dans le giron de la Chine communiste.

L’économie de Hong Kong connaît, depuis les années 1970, un taux de croissance annuel très élevé : 10,9 p. 100 pour la période 1970-1980 ; 6,6 p. 100 pour la période 1980-1994. En 1995, elle a subi une légère baisse de compétitivité en raison du coût croissant des salaires et des loyers. Le taux de croissance annuel (4,8 p. 100) a diminué, tandis que le taux d’inflation (7,3 p. 100) et le taux de chômage (3,5 p. 100), le plus élevé depuis dix ans, ont augmenté.

Agriculture, forêts, pêche

En 1994, le secteur primaire occupait 0,6 p. 100 de la population active et fournissait, en 1993, 0,2 p. 100 du PIB. Hong Kong ne possède que 7 p. 100 de terres arables, confinées dans les Nouveaux Territoires, et dépend fortement des importations pour ses besoins alimentaires. Les principales cultures sont les légumes. La chaleur et l’humidité du climat permettent plusieurs récoltes par an. La pêche, importante, est majoritairement destinée à l’exportation.

Industries

En 1994, le secteur secondaire occupait 27,5 p. 100 de la population active et fournissait, en 1993, 18,2 p. 100 du PIB. C’est en partie grâce à l’important flux d’immigrés fuyant le pouvoir communiste de Chine que Hong Kong s’est bâti un tissu d’industries de transformation particulièrement dense et dont la compétitivité a longtemps reposé sur une main-d’œuvre abondante et bon marché. Les entreprises se caractérisent par leur petite taille (67 p. 100 ont moins de 10 employés), et se sont spécialisées dans les secteurs du textile (confection), du jouet, des instruments de précision, de l’équipement électrique et électronique (fabrication, montage).

Secteur tertiaire et commerce extérieur

En 1994, le secteur tertiaire occupait 71,9 p. 100 de la population active et fournissait, en 1993, 81,6 p. 100 du PIB. Seul port maritime important entre Shanghai et la péninsule indochinoise, le port franc de Hong Kong joue un rôle de premier plan dans les échanges internationaux. Hong Kong, où les droits de douane sont très faibles, voit passer quotidiennement un trafic de marchandises considérable et sert de relais à une grande partie du commerce international de la Chine. Son commerce extérieur représente 138 p. 100 du PIB. En 1995, le montant total des importations s’élevait à 192,2 milliards de dollars et celui des exportations à 173,1 milliards.

Hong Kong importe essentiellement des produits alimentaires, des matières premières minérales, du matériel de transport et de télécommunication, des produits chimiques, des machines et des biens manufacturés. Elle exporte principalement des produits textiles (fibres, articles de confection), des biens manufacturés (jouets, montres, produits informatiques), des machines et des composants électroniques. Les grands partenaires commerciaux de Hong Kong sont les pays de la zone Pacifique (Chine, Japon, États-Unis, Taïwan, Singapour, Corée du Sud, Canada) et de l’Union européenne (Allemagne, Royaume-Uni).

L’unité monétaire de Hong Kong est le Hong Kong dollar, émis par la Hong Kong and Shanghai Bank, la Standard and Chartered Bank et, depuis 1994, la Banque de Chine. La région est un centre financier international, très actif, où se sont implantées de nombreuses agences de banques étrangères. La Bourse de Hong Kong est une des plus importantes places boursières du monde.

Au début des années 1990, le réseau routier de Hong Kong était long de 1 559 km. Avec plus de 410 000 véhicules, Hong Kong est l’un des territoires où le trafic routier est le plus dense au monde. Il est relié par train à la Chine et possède un réseau métropolitain de 43 km. Des ferries et des hydrofoils desservent plusieurs points du territoire, qui compte aussi un aéroport international non loin de Kowloon. Pour le remplacer, un nouvel aéroport (Chep Lap Kok), construit par l’architecte Norman Foster sur l’île de Lan Tao, est inauguré en 1998. Trois tunnels relient Kowloon à Hong Kong. Le dernier a été mis en service en 1997.

port de Hong Kong

 

 

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Transport

 

Les rickshaws ou pousse-pousse, introduits par un missionnaire vers 1870, ont malheureusement disparu de Hong Kong… Mais ce ne sont pas les moyens de transport qui manquent, et on n'est pas vraiment étonné de voir dans cette ville à la fois insatiable et infatigable les centenaires ferries sillonner la baie sans relâche ou les nostalgiques tramways à impériale inspirer les bus modernes. Sans parler de tout ce qui circule en dessous ou au-dessus du niveau de la mer : métro, train, taxis ou piétons... Hong Kong, “ ville d'énergie ”, n'a sans doute jamais mieux véhiculé cette image qu'aujourd'hui !

Le tramway

Ces drôles de tramways à impériale, que l'on pourrait prendre pour des jouets destinés aux adultes, circulent uniquement sur l'île de Hong Kong depuis 1904. Ils vont d'ouest en est le long de la baie tout en traversant le cœur des quartiers principaux, c'est-à-dire de Kennedy Town à Shau Kei Wan et inversement, avec un détour vers Happy Valley.

Le bus

Très bon réseau assez bon marché. C'est aussi le moyen le moins cher pour faire le tour de la ville. Fonctionne de 6 h à minuit. Se procurer aussi les plans disponibles dans les offices du tourisme de HKTB pour les circuits. Si possible, prenez les bus à impériale ; au 2e étage, vue sympa à la hauteur du 1er étage des maisons et des néons.

Le métro et le train

Le métro : très pratique pour changer de quartier rapidement. Fonctionne de 6 h à 1 h. Au total, 4 lignes desservant à la fois Kowloon et Hong Kong. Mode de transport le plus rapide et le plus moderne mais… on ne voit rien. Attention, pour chaque station, nombreuses entrées et sorties différentes, alors apprenez à repérer le logo du métro : une sorte de scarabée blanc stylisé sur fond rouge. Distributeurs automatiques faciles d'utilisation mais avoir de la monnaie ou la faire au guichet. Pas de toilettes ni dans les wagons ni dans les stations. Interdiction de fumer ou de manger sous peine d'amende. Ne pas endommager son titre de transport, encore moins le jeter car il doit être avalé par la machine à la sortie. Enfin, regarder les différentes sorties indiquant les rues et les bâtiments connus du quartier.
Les billets coûtent plus cher que ceux des précédents modes de transport. En moyenne, cela va de 4 à 10 HK$ environ par trajet (0,5 à 1,3 US$), selon la distance. Il existe une carte forfaitaire baptisée Octopus, disponible à l'office du tourisme et dans les stations, valable plusieurs voyages jusqu'à épuisement et qui vous permettra également d'utiliser le KCR. Mais elle s'achète en plus du forfait crédité et n'est donc vraiment intéressante que si vous passez beaucoup de temps à Hong Kong en vous déplaçant assez souvent.
KCR (Kowloon Canton Railway) : réseau de trains reliant Kowloon aux Nouveaux Territoires mais surtout à Canton, Pékin et Shanghai depuis la gare de Hung Hom à Tsim Sha Tsui East (Kowloon). Si vous arrivez à Hong Kong en train, procurez-vous la brochure Public Transport from Hung Hom of KCR East Rail qui indique toutes les manières d'aller en ville.
LR (Light Rail) : ne vous intéressera probablement pas, car il opère à l'ouest des Nouveaux Territoires, entre Tuen Mun et Yuen Long. Au cas où, il fonctionne seulement de 5 h 30 à 12 h 30 en semaine.

 

  

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Ecologie et environnement

 

La majeure partie des basses plaines sont des terres asséchées, gagnées sur la mer. La pénurie d’eau douce a constitué un grave problème qu’un approvisionnement par aqueduc, en provenance de la Chine continentale, a résolu aujourd’hui.

Située juste au sud du tropique du Cancer, Hong Kong connaît un climat subtropical humide, avec une saison des pluies bien marquée, en raison de la mousson d’été du Sud-Ouest. Ce vent équatorial, chaud et humide, provoque d’abondantes précipitations de mai à août. La température annuelle moyenne s’élève à + 22,2 °C avec un minimum de + 15 °C en février et un maximum de + 27,8 °C en juillet. Le total des précipitations annuelles s’élève en moyenne à 2 200 mm. En été, Hong Kong est régulièrement menacée par des typhons (voir Cyclone ; Tornade). Ceux-ci provoquent le plus souvent d’importants dégâts matériels.

pèche dans le port

La forêt, constituée essentiellement de pins, couvre seulement 12 p. 100 de la superficie de Hong Kong. Les plantes tropicales et subtropicales sont abondantes sur tout le territoire. Les terres fertiles de Hong Kong sont concentrées dans le secteur continental des Nouveaux Territoires, autour de Deep Bay.

La faune sauvage est limitée. Elle comprend des renards, des genettes ainsi que diverses espèces de singes, d’oiseaux, de lézards et de petits mammifères.

 

 

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Principaux défi pour la ville

 

La croissance démographie est galopante.

En 1995, la population de Hong Kong était estimée à 6 200 000 habitants. La densité globale, de 5 933 habitants au kilomètre carré, est l’une des plus élevées du monde (deuxième rang mondial derrière Macao). Hong Kong doit aujourd’hui faire face à un grave problème de surpopulation.

La croissance démographique a fortement diminué aux cours des deux dernières décennies. Le taux de croissance annuel est ainsi passé de 2,7 p. 100 (période 1975-1980) à 0,5 p. 100 (période 1990-1995) et l’indice de fécondité de 2,3 à 1,2 enfants par femme. L’espérance de vie, estimée à 78,6 ans (période 1990-1995) est très élevée.

Durant la période britannique, l’immigration était un phénomène très important : elle concernait 40 p. 100 de la population. Les principaux courants migratoires provenaient de la Chine communiste (travailleurs clandestins), d’Asie du Sud-Est (réfugiés vietnamiens) et des Philippines. Le quota d’entrée des travailleurs étrangers, établi à 25 000 immigrants jusqu’en 1995, a été revu à la baisse.

La crise de confiance due à l’approche du transfert de souveraineté à la Chine en 1997 a provoqué le départ de nombreux habitants de Hong Kong (43 000 en 1995). Cette attitude a amené le Royaume-Uni à renforcer les restrictions du statut de la nationalité pour les citoyens de Hong Kong, afin de limiter le droit de résidence sur le sol britannique après 1997. En mars 1996, l’annonce par la Chine de la dissolution future du Conseil législatif a cependant poussé plus de 130 000 Hong-kongais à faire une demande de passeport britannique.

La population de Hong Kong est chinoise à 97 p. 100, le reste étant constitué de Philippins (dont 150 000 domestiques philippins), de Britanniques, d’Indiens et d’Américains. Près de 90 p. 100 des habitants d’origine chinoise sont natifs de Hong Kong ou de la province chinoise voisine du Guangdong ; les autres viennent en majorité de Shanghai, de Taïwan, du Fujian, du Zhejiang et du Jiangsu. Fin 1996, on comptait encore 18 000 « boat people », réfugiés vietnamiens confinés dans des camps, dont la Chine a exigé la fermeture avant le 1er juillet 1997. La plupart des Vietnamiens refusant de quitter Hong Kong (6 000 rapatriements volontaires seulement en 1995), les rapatriements forcés se sont accélérés. Le 3 janvier 1997, Whitehead, le plus grand camp de réfugiés vietnamiens à Hong Kong, a ainsi été fermé.

logement sociaux dans la ville

 

 

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