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Rio de Janeiro

La aussi la ville subi un développement galopant et doit faire face à des problèmes important en ce qui concerne la sécurité ; les transport et les logements sociaux. Rio de Janeiro compte 5,5 millions d'habitants, agglomération (1991) : 9 600 000 habitants.

Historique de la ville/ développement 

Géographie 

Economie  

Transport 

Ecologie et environnement 

Principaux défi pour la ville

 

 

 

Historique de la ville/ développement

 

La ville fut baptisée « Rivière de janvier » parce que des explorateurs portugais (membres de l'expédition d'Amerigo Vespucci), dont André Gonçalves, débarquèrent sur le site actuel de Rio à proximité de l'entrée de la baie de Guanabara, le 1er janvier 1502, en pensant se trouver à l'embouchure d'une rivière. En 1555, alors que les Indiens Tupis étaient déjà installés dans la région, les Français fondèrent une colonie sur l'un des îlots qui prit le nom de leur chef, Villegagnon. Les Portugais, installés au pied du Pain de Sucre, expulsèrent les Français en 1567 lorsque le gouverneur général Mem de Sà décida la fondation de la ville, qui prit le nom de São Sebastião de Rio de Janeiro.

La vie de la cité demeura réduite jusqu'au XVIIIe siècle. En 1704, une route permettant d'accéder aux mines d'or du Minas Gerais transforma Rio en grand centre de transport et lui apporta une prospérité certaine. Conquise par les troupes de Duguay-Trouin en 1711 avant de redevenir portugaise, Rio vit son développement s'accélérer encore lorsque la ville fut amenée à remplacer Salvador (Bahia) en tant que capitale du pays en 1763.

 

Le paysage urbain de Rio est fortement lié à sa situation géographique particulière entre mer, forêts tropicales et montagnes. Le cœur de la ville, le quartier commercial, est compact et concentré sur les avenues du Rio Branco et du Presidente Vargas. Il abrite de nombreux bâtiments de taille élevée, dotés parfois de 35 à 40 étages, véritable performance technique si l'on tient compte des reliefs granitiques qui s'allongent parallèlement à la côte, sur 50 km de long.

Le centre-ville tend à se désenclaver grâce à la présence de viaducs urbains, mais les rues de Rio restent très souvent saturées de véhicules et de piétons, même si le trafic s'est quelque peu fluidifié ces dernières années, grâce notamment aux travaux d'extension du métro et à la construction de plusieurs tunnels et d'un pont de 14 km qui relie la baie de Guanabara à la ville de Niterói.

La zone nord de la ville abrite les industries et les résidences ouvrières, tandis que les quartiers résidentiels luxueux (Laranjeiras, Flamengo, Botafogo) sont situés dans le sud, le long des célèbres plages de Copacabana, d'Ipanema ou de Leblon. Ils contrastent singulièrement avec les favelas (bidonvilles), pratiquement éradiquées de la ville elle-même, qui se trouvent désormais sur les coteaux (morros) et témoignent des inégalités sociales flagrantes dont souffre le Brésil. Ces inégalités sont à l'origine de violentes crises sociales ainsi que d'une augmentation sensible du taux de criminalité. En outre, l'extension démesurée de la ville a entraîné des difficultés de ravitaillement en eau, ainsi que des problèmes de pollution.

La cité de Rio de Janeiro présente un ensemble architectural très contrasté puisque les églises et les couvents de l'époque coloniale (Candelária, São Bento) côtoient les édifices laissés par l'Empire (l'Itamarati — l'ancien ministère des Affaires étrangères —, le palais du Catête — l'ancienne résidence du président de la République —, ou la Quinta da Boa Vista) et les structures modernes que l'on doit à la brillante école d'architecture de la fin des années 1930, qui s'inspirait directement des conceptions de Le Corbusier.

L'image de Rio de Janeiro est définitivement liée à celle du Pain de Sucre (Pão de Açúcar, 395 m), la célèbre montagne de granite qui surplombe la baie de Guanabara, tout comme à l'imposante statue du Christ, qui se dresse sur le piton du Corcovado (704 m).

 

Rio de Janeiro (ville), ville du sud-est du Brésil, capitale de l'État de Rio de Janeiro depuis 1975, située sur la rive occidentale de la baie de Guanabara et sur l'océan Atlantique.: ses habitants, les Cariocas, en sont très fiers. Capitale du pays de 1763 à 1960, date à laquelle elle dut abandonner son statut au profit de Brasilia, Rio est aujourd'hui le deuxième centre industriel, commercial et portuaire du Brésil (derrière São Paulo) et le premier centre culturel et touristique du pays.

Résidence de la famille royale de Bragance expulsée du Portugal par les armées napoléoniennes de 1808 à 1821, Rio affirma sa prééminence politique lorsque le pays accéda à l'indépendance en 1822 ; elle devint alors capitale de l'empire du Brésil. Une phase de forte croissance urbaine et démographique débuta, renforcée par l'ouverture du Caminho Velho, la route des mines : la ville affirma alors sa position de centre commercial puissant et de principal port d'exportation de l'or.

L'expansion de Rio se poursuivit au début du XXe siècle lorsque le président Rodrigues Alves entreprit d'importants travaux d'urbanisation et mit en place un plan sanitaire de lutte contre la fièvre jaune et la prolifération des moustiques. De nouveaux migrants en provenance du Portugal, d'Italie, d'Espagne et de France s'installèrent alors dans la région. Après la Seconde Guerre mondiale, Rio attira de nombreux habitants de l'intérieur du pays en quête de nouvelles opportunités économiques et sociales.

Cependant, en 1960, Rio de Janeiro dut céder sa place de capitale à Brasilia et, tout en demeurant un des principaux pôles économiques du pays, elle souffre depuis de sa mise à l'écart des principaux investissements fédéraux.

plage de Copacabana

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Géographie

 

La ville occupe une position relativement excentrée, dans le sud-est du territoire brésilien: avec São Paulo et Belo Horizonte, Rio complète le triangle le plus peuplé et le plus riche du Brésil. Situé à proximité immédiate du tropique du Capricorne, l'État de Rio de Janeiro – l'un des plus petits de la fédération brésilienne – bénéficie d'un climat tropical. La température moyenne s'élève en février à 26,3 °C et en août à 22,9 °C. Deux éléments influent sur le climat: l'océan Atlantique, qui joue un rôle de régulateur thermique mais augmente le degré d'hygrométrie de l'air, et la chaîne de montagne, qui domine le littoral brésilien et atteint dans l'arrière-pays des altitudes supérieures à 2 000 m. Le climat est ainsi tempéré par l'altitude mais il est aussi plus humide. La moyenne annuelle des précipitations s'élève à 1 836 mm.

  

 L'océan limite l'agglomération au sud – quartiers résidentiels et balnéaires –, ainsi qu'à l'est. Quant à la montagne, elle culmine au cœur de la ville au pic du Tijuca (1 022 m). À cette altitude, elle porte, lorsqu'elle est protégée, une forêt tropicale luxuriante. Les reliefs de niveau plus modeste présentent souvent un aspect dénudé formant des «pains de sucre», ou mornes. Ces morros aux pentes raides, bien qu'impropres à la construction, ont été investis par l'habitat précaire et informel, les favelas.

Rien ne marque donc plus le paysage que ce mariage de la mer et des reliefs. Le pic du Corcovado (704 m), qui porte le monumental Christ Rédempteur, marque la ligne d'horizon de Rio, et le plus célèbre des morros, le Pain de Sucre (395 m), domine la plus mythique des plages, Copacabana. Cependant, au fur et à mesure de l'expansion de la ville, le site de Rio s'est révélé très contraignant pour l'urbanisation et les communications.

La ville est séparée du reste du pays par des montagnes, la serra da Mantiqueira et la serra Carioca. Sa végétation de type tropical (nombreux palmiers, bananiers et cannes à sucre), ses montagnes spectaculaires et ses magnifiques plages (Copacabana, Ipanema) font de Rio l'une des plus belles villes du monde 

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Economie

Grand port maritime situé sur un axe commercial qui relie les villes côtières du Nordeste aux régions du sud-est, Rio est également le centre d'un réseau d'autoroutes, de voies de chemin de fer et de lignes aériennes, et possède deux aéroports internationaux : Galeão et Santos Dumont.

Produisant environ un dixième des biens fabriqués au Brésil, la ville accueille des industries de fabrication très diversifiées : denrées alimentaires, produits chimiques et pharmaceutiques, pièces métalliques, constructions navales, textile, habillement, meubles, etc. Les activités industrielles s'orientent également vers l'exploitation de pétrole et le développement de récentes centrales nucléaires.

Cependant, c'est le secteur tertiaire qui constitue le pivot de l'économie de l'agglomération, Rio étant un centre bancaire et financier de première importance. L'industrie du tourisme et des loisirs joue également un rôle considérable dans la vie économique de la ville, soutenue par la présence de grands hôtels qui s'étendent le long de la baie et offrent une qualité de services d'excellente réputation. La ville abrite de nombreux bâtiments officiels regroupant les services administratifs de la région et du pays.

 

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Transport

Le métro (2 lignes) et les bus sont particulièrement développés dans la ville mais certains quartiers de la ville ne sont pas desservis.www.metrorio.com.br

 

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Ecologie et environnement

 

La ville occupe une position relativement excentrée, dans le sud-est du territoire brésilien: avec São Paulo et Belo Horizonte, Rio complète le triangle le plus peuplé et le plus riche du Brésil. Situé à proximité immédiate du tropique du Capricorne, l'État de Rio de Janeiro – l'un des plus petits de la fédération brésilienne – bénéficie d'un climat tropical. La température moyenne s'élève en février à 26,3 °C et en août à 22,9 °C. Deux éléments influent sur le climat: l'océan Atlantique, qui joue un rôle de régulateur thermique mais augmente le degré d'hygrométrie de l'air, et la chaîne de montagne, qui domine le littoral brésilien et atteint dans l'arrière-pays des altitudes supérieures à 2 000 m. Le climat est ainsi tempéré par l'altitude mais il est aussi plus humide. La moyenne annuelle des précipitations s'élève à 1 836 mm.

  

L'océan limite l'agglomération au sud – quartiers résidentiels et balnéaires –, ainsi qu'à l'est. Quant à la montagne, elle culmine au cœur de la ville au pic du Tijuca (1 022 m). À cette altitude, elle porte, lorsqu'elle est protégée, une forêt tropicale luxuriante. Les reliefs de niveau plus modeste présentent souvent un aspect dénudé formant des «pains de sucre», ou mornes. Ces morros aux pentes raides, bien qu'impropres à la construction, ont été investis par l'habitat précaire et informel, les favelas.

  

Rien ne marque donc plus le paysage que ce mariage de la mer et des reliefs. Le pic du Corcovado (704 m), qui porte le monumental Christ Rédempteur, marque la ligne d'horizon de Rio, et le plus célèbre des morros, le Pain de Sucre (395 m), domine la plus mythique des plages, Copacabana. Cependant, au fur et à mesure de l'expansion de la ville, le site de Rio s'est révélé très contraignant pour l'urbanisation et les communications.

 

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Principaux défi pour la ville

 

Rio connaît cependant certains problèmes et non des moindres, un tiers de la population vit dans les favelas à flanc de montagne.

 

Démocratiser le jouissement de l'urbanité pour tous les citadins; combattre la ville divisée, le déficit de la ville spécialement dans les niches de pauvreté mais pas seulement dans ceux-ci; favoriser la connectivité de la structure urbaine comme un tout; n'enlever personne de son endroit évitant ainsi de couper des liaisons sociales déjà existentes; interpréter la structuration de chaque endroit spécifique respectant l'histoire de sa constitution et les investissements faits par chaque habitant avec son propre effort. Et à partir de là, en articulant les aspects physiques, culturels et écologiques, garantir une nouvelle condition de citoyenneté pour la population, tendante à faire disparaître l'opposition formel-informel, à travers l'articulation des différences. Pour cela, il est nécéssaire de raisonner simultanément em ayant deux perspectives: une stratégique (Plan Ideal, de l'ordre du long terme) et l'autre tactique (Plan d'Intervention, dérivé de l'antérieur et défini pour être exécuté avec um délais déterminé).  http://www.jauregui.arq.br Jorge Mario Jàuregui Traduction: Julieta Castillo

Rio n'a jamais vraiment accepté d'être dépossédée de son titre de capitale. Les grandes manifestations populaires qui ont précédé et accompagné le retour à la démocratie en 1985 l'ont bien démontré. Après le récent référendum, qui a consacré l'adhésion à la république, les débats portent aujourd'hui sur la vocation réelle de Brasília à rester la capitale du Brésil. Dès lors, il n'en faut pas moins pour redonner aux Cariocas l'espoir d'un retour des institutions fédérales au pied du Pain de Sucre. Le Brésil a déjà changé trois fois de capitale en moins de deux siècles. Pourquoi n'en changerait-il pas une quatrième? Si la question était ouverte, les ambitions de São Paulo ne sauraient rester modestes. Les données de la crise sont multiples; mieux que tous les indicateurs économiques et sociaux, ce sont peut-être les paroles des chansons du carnaval, composées dans les écoles de samba des quartiers de Rio, qui traduisent le mieux les rêves et les angoisses des Cariocas. www.yahoo.fr

 

La délinquance qui règne à Rio de Janeiro commence à décourager les touristes

Corbis/Dave G. HouserCORBIS-BETTMANN/Dave G. Houser

Favela, Rio de Janeiro (Brésil)

Situé sur l'un des plus beaux sites du monde, Rio de Janeiro connaît une extension urbaine importante. Des collines entières ont été rasées pour permettre le développement du centre urbain, d'autres ont été étagées pour y construire des villas. C'est sur les collines les plus escarpées que s'entassent les cabanes vétustes des populations déshéritées des favelas (bidonvilles), qui abritent encore 1 800 000 personnes.

 

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